Médiation animale - V. Joguet Bretagne

« La zoothérapie ou la médiation par l’animal ne guérit pas. Ce n’est pas une médecine. L’animal n’est pas un médicament. L’animal n’est pas un thérapeute. L’animal est un médiateur. Alors la zoothérapie c’est quoi exactement ? :

Il faut tout d’abord préciser que le mot zoothérapie rejoint le terme : Intervention Professionnelle en Médiation Animale. C’est donc une médiation qui se pratique professionnellement en individuel ou en petit groupe de deux ou trois personnes maximum, à l’aide d’un animal familiarisé, consciencieusement sélectionné et éduqué, sous la responsabilité d’un professionnel, appelé « l’Intervenant Professionnel en médiation animale » dans l’environnement immédiat de personnes chez qui l’on cherche à éveiller des réactions visant à maintenir ou à améliorer leur potentiel cognitif, physique, psychosocial ou affectif. La médiation par l’animal permet de développer différents champs d’interventions aussi bien thérapeutiques, qu’éducatives, que psychologiques. »
François BEIGER, L’Institut Français de Zoothérapie (l’IFZ est le précurseur en France sur les formations).

La zoothérapie ou médiation animale présente un axe de soin, même s’il ne guérit pas. Tel que je l’organise, elle ne peut s’adresser qu’à un public restreint au travers d’une séance organisée. Il s’agit d’un travail sensible qui s’articule entre le patient, l’intervenant en zoothérapie et l’animal. Les principaux bénéfices se perçoivent au niveau de la confiance en soi, la valorisation, les apprentissages, l’apaisement, la sensorialité, l’expression, les capacités motrices.

Les publics que j’accueille sont issus de centres spécialisés tels que les ITEP, hôpitaux de jour, IME, IEM, SESSAD… Je peux également être contactée par des éducateurs spécialisés ou AES exerçant en privé pour des particuliers ou des particuliers eux-mêmes.

Les séances d’une heure s’organisent en fonction d’objectifs fixés pour chaque patient en début de cycle.
Les activités vont du brossage ou simple toucher au nourrissage, aux petits soins vétérinaires, au déplacement d’animaux, notamment sur des parcours, en passant par des séquences de jeux mettant patients et animaux en contact… 

Pour des personnes moins valides ou sur un rythme plus lent, l’aspect sensoriel est souvent privilégié, laissant néanmoins la possibilité de « faire », de prendre soin, de se mobiliser pour l’animal et d’être en présence avec lui.